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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 10:17
Je souris de son enfance,
De sa douce innocence,
Lorsqu'elle joue avec tendresse
A imiter sa maîtresse.

Avec mon fils, c'est pareil.
Chaque fois, je m'émerveille
Devant son immense sérieux
Quand il joue au foot de son mieux.

Les enfants veulent tous grandir,
Ils espèrent en l'avenir.
C'est toujours très attendrissant
Lorsqu'ils jouent à être grands.

Ils sont tellement naturels
Et leurs vies semblent si belles
Que l'on arrive à envier
Cette innocence enjouée.

Mais pas une seule seconde,
Non, vraiment, pour rien au monde,
Je n'oserais échanger nos vies.
Je n'éprouve aucune jalousie.

Je veux que mes enfants soient heureux
Car je les aime tant que je peux.
J'adore les regarder grandir,
Jouer, vivre et sourire.

Mon amour est illimité
Et je ne peux plus m'en passer.
Je suis devenue dépendante
De leur tendresse innocente.
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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 10:02
Ma petite fille est partie,
Pour la semaine, chez sa mamie
Car elle aime énormément
Vivre à la ferme quelques temps.

Elle était donc toute heureuse
Mais aussi quelque peu songeuse
Rien qu'à l'idée de nous quitter
Bien qu'elle puisse nous téléphoner

Car ma fille n'a que 4 ans.
Pour elle, ce n'est pas évident
D'être séparée si longtemps
De son papa et sa maman.

Mais elle qui aime les animaux,
Qui les trouve fascinants et beaux,
En prendra forcément grand soin
Comme de l'immense jardin.

Je sais qu'elle voudra ramasser
Tous les légumes du potager,
Des tomates aux haricots verts
Et ce qui sortira de terre.

Et si le temps leur est clément,
Ils se promèneront dans les champs,
Comme à l'époque de mon enfance.
Oh oui ! Ma fille a de la chance !
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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 15:12
Vous êtes vraiment agaçants
Même, parfois, exspérants,
Car vous n'écoutez jamais
Et me provoquez à l'excès.

Puis-je un jour espérer
Qu'enfin vous obéissiez
Et que vous cessiez, par chance,
De provoquer cette défiance ?

Je ne demande pas grand chose,
Juste que vous fassiez une pause
Que je puisse enfin me reposer
Mais, au contraire, vous m'énervez.

Et si vous pouviez arrêter
De vous comporter en bébés
Cela m'arrangerait vraiment.
Je n'en peux plus, maintenant.

Alors, tenez-vous tranquille
Ou, dans ce cas, je me défile
Et vous verrez avec papa
Ainsi, vous ne discuterez pas.

Donc, à présent, taisez-vous,
Je ne veux plus vous voir du tout,
Alors montez dans vos chambres
Et ne revenez qu'en décembre.
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 15:19
Une douleur sourde s'empare de moi
Où est-il ? Je ne le sais pas.
Va-t-il bien ? Est-il heureux ?
Sa vie est-elle noire, rose ou bleue ?

Rien ne me permet de le savoir
Et je reste en plein désespoir
Je sais seulement qu'il me manque,
Tout simplement, qu'il me manque.

Je n'avais jamais ressenti
Un tel besoin, une telle envie
Depuis que mon enfant est parti
Je ne sais vraiment plus où jen suis.

Mon fils est parti chez son père
Et maintenant, je me désespère
De ne pas le voir de tout le mois.
Où est-il ? Je ne le sais pas.

Mon coeur se vide progressivement.
Je ne pourrais pas tenir longtemps.
Et mon fils, qu'est-ce qu'il ressent ?
Pense--il souvent à sa maman ?

Moi, je pense à lui tous les jours,
Je voudrais lui crier mon amour
Ou seulement lui téléphoner
Mais son père ne veut l'accepter.

Pourquoi ? Cela, je l'ignore.
Sûrement qu'il m'en veut encore
Mais j'espère qu'il changera d'avis
Bien avant la fin de ce mois-ci

Car il me manque infiniment
Mon ange, mon fils, mon enfant.
Je ne peux supporter son absence,
Je veux partager son enfance.

Mais un jugement me l'interdit
En tout cas, au moins, en partie.
Et je dois donc m'y plier
Même si je suis désespérée.

A bientôt, mon ange, mon amour.
Sache que je t'aimerais toujours
Quoi qu'il arrive, pour l'éternité
Car tu seras toujours mon bébé.
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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 09:36
Mon âme saigne abondamment,
Je veux parler à mon enfant,
C'est son anniversaire aujourd'hui
Et l'appeler m'est interdit.

J'ai essayé toute la journée
Mais le téléphone est coupé,
Son père l'a certainement éteint
Et volontairement, je le crains.

Alors, ce soir, dans mon grand lit,
Je me sens seule et démunie
Et donc, j'imagine le pire.
Peut-être est-il en train de mourir ?

Pourquoi tout devient si inquiétant
Lorsqu'il s'agit de son enfant ?
Le moindre changement d'habitude
Me condamne a une longue inquiétude.

Par conséquent, je ne peux dormir.
Dans mon lit, je tourne et je vire.
Mon coeur a soudain des ratés
Et je me sens toute déprimée.
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 13:15
Mon âme et mon coeur exultent
Car, bien que je sois une adulte,
Je n'ai jamais autant ressenti
Un tel allant de toute ma vie

Car c'est aujourd'hui qu'il va naître,
Que je vais mettre au monde cet être,
Mon enfant, mon fils que j'attends
Depuis plus de neuf mois maintenant.

Je viens juste de perdre les eaux,
J'appelle mon mari au boulot,
La suite ne peut pas se décrire,
Elle peut uniquement se vivre.
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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 09:17
Elle est là quand j'ai besoin d'elle
Et tous les jours, elle m'appelle.
Je sais que je peux lui demander,
Quoi qu'il arrive, de m'épauler.

Elle sera toujours présente
Car elle est ma seule parente
Et elle prend son rôle très à coeur,
Même dans les temps de grand malheur.

Mon frère aussi compte sur elle.
Dès qu'il est malade, il l'appelle
Et régulièrement nous retournons
Tous deux, ensemble, à la maison.

Pour nous, la famille est précieuse
Et elle me rend souvent heureuse.
Jamais je ne la quitterai,
Pour l'éternité, je l'aimerai.

Et même si, dans le passé,
Je me suis parfois révoltée
Aujourd'hui j'ai enfin compris
Que sans elle, je ne serais plus ici.

Je remercie principalement
Et de tout coeur ma maman
Qui est et sera toujours là
Pour nous soutenir, mon frère et moi.

Bien qu'à présent elle soit grand-mère
Et qu'elle vive avec Philibert,
Elle n'en oublie pas pour autant
Ses deux seuls et uniques enfants.
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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 15:56
Souvent mon père m'a menti
Puis, un jour, il est parti
Il nous a tous abandonnés
Ma mère, moi et mon frère aîné.

Il ne nous a jamais expliqué
La raison de sa fuite précipitée
Et je ne lui fais plus confiance
Mais cela n'a plus d'importance.

Je suis une adulte maintenant,
Je ne le vois plus très souvent
Et, à vrai dire, mon frère non plus.
Nous avons fait une croix dessus.

Nous correspondons uniquement
Par internet, deux fois par an.
Parfois il ne me répond pas
Mais je me moque de tout cela.

C'était difficile au début
Désormais, ça ne me touche plus,
Je me suis fait une raison
Et lui ai accordé mon pardon.

Mais tout ceci m'a pris du temps
Comme pour mon frère et ma maman.
Nous avons tous refait nos vies
Loin de ses trahisons, loin de lui.

Et s'il souhaite venir nous voir,
Nous rendre visite au manoir,
Il sera toujours le bienvenu,
S'il le désire, bien entendu.

Malgré tout, jamais il ne vient
Pourtant il n'habite pas loin
Car il préfère s'occuper
De sa famille, de ses bébés.

En effet, il a épousé,
l y a de cela dix années,
Une autre femme que ma mère
Et qui nous a fait des demi-frères.

Mais peu importe car, à présent,
J'ai moi-même deux enfants
Ainsi qu'un merveilleux mari.
Nous avons une famille unie.
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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 15:00
Toute la famille s'est retrouvée
Au bord d'un étang, cet été.
Nous avons faite un pique-nique
Comme à chaque Saint Dominique.

Nous profitons de la chaleur
Et nous promenons parmi les fleurs
Après un déjeuner copieux
Pris à même le sol sableux.

Puis la famille s'est morcelée
Entre ceux qui veulent jouer aux dés,
A la pétanque ou aux cartes
Et ce, jusqu'à ce que l'on parte.

Pour rien au monde nous manquerions
Cette habitude, cette mission
Qui revient toujours, chaque année,
Dès qu'arrive le coeur de l'été.
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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 10:56
Je vais à la boulangerie
Pour prendre quelques patisseries
Pour le goûter de mes enfants
Qu'ils dévoreront goulûment.

Dès que se termine l'école
Tout contre moi, ils se collent
Et viennent à me demander
Ce que j'ai pris pour leur goûter

Puis ils accélèrent l'allure
Et à peine monter en voiture,
Ils dévorent tout ce qu'ils trouvent
Avant même que je n'approuve.

Et si par malheur, j'ai oublié
Ou n'ai pas eu le temps d'acheter
Leur goûter, c'est une tragédie
Et ils me font la comédie.

A croire qu'ils sont affamés,
Qu'ils n'ont rien mangé de la journée,
Ils se précipitent toujours
Sur les gâteaux qui sortent du four.
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